Le plateau




Cadrage : orientation et réglage de la caméra de façon à mettre en place l’image.

Chef d’édition : journaliste qui veille, avec le rédacteur en chef, au bon déroulement de la préparation du journal. C’est lui qui fait le lien entre les journalistes et l’équipe technique.

Dépêche : c’est un petit texte qui donne toutes les informations sur un événement qui vient de se produire.
Bienvenue sur le plateau du journal télévisé ! Généralement, tu n’en vois qu’une petite partie, mais, en réalité, le plateau est très grand et beaucoup de personnes y travaillent. Découvre-le !
Je sors du maquillage. Ça m’a pris 20 minutes ! Maintenant, il faut que je me mette en place pour le début du journal.
J’installe mes deux micros-cravates. Ce sont deux petits micros accrochés à mes vêtements au-dessus de la poitrine.
Je prends mon oreillette. C’est un petit écouteur que je glisse au creux de mon oreille. Grâce à lui, je suis en contact avec le chef d’édition. Pendant le déroulement du JT, il peut me parler. À tout moment, il peut bouleverser le contenu du journal si l’actualité l’exige !
Je dispose de plusieurs écrans pour contrôler ce qui se passe à l’antenne et pour suivre en direct l’évolution de l’actualité. Sur cet écran placé juste devant moi, je consulte les dernières dépêches. Ces petits textes m’informent en direct de l’évolution de l’actualité. Je peux les lire pendant qu’un reportage paraît à l’antenne.
Sur cet autre écran, je vois l’image que suivent en direct les téléspectateurs. C’est le retour antenne. Cela me permet de voir quand un reportage se termine, et donc de déterminer quand cela sera à moi de parler.
Bonjour ! Je suis la prompteuse. Mon métier est de faire défiler les textes que doit dire la présentatrice. Sur mon ordinateur, je fais défiler ces textes au bon moment, comme des sous-titres. Ainsi, la présentatrice peut les lire sur un écran particulier en grosses lettres.
Le prompteur est l’écran où s’affichent les textes que doit dire la présentatrice. Il est fixé sur la caméra qui est face au présentateur. Le texte du présentateur paraît écrit à l’envers sur cet écran orienté vers le plafond.
Une vitre, fixée de biais juste devant l’objectif de la caméra, reflète le texte dans le bon sens tout en permettant à la caméra de filmer à travers sans le moindre reflet ! Malin, non ?
Y a pas besoin de cette astuce, il suffirait que la présentatrice soit comme ça. Et puis, ça changerait !
En lisant mon texte sur le prompteur, je fixe la caméra comme ça le téléspectateur a l’impression que je le regarde droit dans les yeux. C’est très pratique, car ça évite les trous de mémoire. Malgré tout, je garde toujours mes textes sur des feuilles de papier. Au cas où le prompteur tomberait en panne…
Moi, je suis le chef de plateau. Avant le journal, je veille à ce que tout soit prêt dans le studio. Les éclairagistes viennent de vérifier le fonctionnement des projecteurs, l’ingénieur du son les micros du plateau. Tout va bien ! Le journal va pouvoir commencer.
Pendant le journal, je suis en contact constant avec la régie. Ainsi, je sais à la seconde près quand un reportage se termine et quand le plateau sera de nouveau filmé en direct. C’est moi qui préviens toute l’équipe.
Sur le plateau, il y a trois caméras et trois cadreurs. Cadreur, ça veut dire cameraman. Moi, je m’occupe de la caméra n° 1, celle qui se trouve juste en face de la présentatrice.
Ma caméra est fixée sur un lourd trépied. Ainsi, elle ne vacille pas et l’image est stable.
Pour cadrer, je regarde l’écran situé au-dessus de la caméra. Grâce à mon casque, je suis en contact avec le réalisateur qui peut me demander depuis la régie de faire un plan plus serré sur le visage de la présentatrice ou, au contraire, d’élargir le plan que je lui propose.
Quand une lumière rouge s’allume sur ma caméra, cela signifie que ce sont mes images qui sont en train de passer à l’antenne. Je dois donc les soigner en contrôlant mes mouvements et mon cadrage.
Des projecteurs très puissants sont fixés au plafond du studio. Ils permettent d’éviter les jeux d’ombre sur les visages. Leur lumière est tellement forte qu’il faut être très maquillé pour avoir bonne mine à l’antenne ! C’est pour cela que la maquilleuse remaquille les mains de la présentatrice et repoudre son nez deux minutes avant le journal.
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